À propos

Indice national

Une coalition en pleine expansion formée de partenaires des secteurs publics et privés qui travaillent main dans la main, avant qu’il n’y ait concurrence, afin de présenter un portrait complet de la durabilité agroalimentaire au Canada, de la ferme jusqu’au commerce de détail – et de l’améliorer. L’Indice national du rendement agroalimentaire cherche à utiliser des mesures scientifiques. Les données fondées sur les résultats sont privilégiées et utilisées lorsqu’elles sont disponibles, bien que certaines données fondées sur la pratique soient utilisées lorsque les données sont inadéquates. Cet Indice couvre quatre priorités en matière de durabilité : l’environnement, la santé et la salubrité des aliments, l’économie et le bien-être de la société.

La présentation de notre engagement en matière de durabilité constitue une occasion en or d’assurer la vitalité économique du secteur d’activité et de donner de l’élan aux ambitions alimentaires du pays. Consommateurs, clients, investisseurs et organismes de réglementation du monde entier ont des attentes croissantes quant à la durabilité et à l’écoresponsabilité de la chaîne de production et d’approvisionnement. Avec un tel indice, le Canada pourra, de façon crédible, asseoir sa réputation, affirmer son leadership et souligner les progrès accomplis en vue des améliorations à venir

Depuis 2020, les partenaires élaborent le travail. En mai 2023, un modeste projet pilote « Indice 1.0 » a été lancé.

À propos de nous

Centre d’analyse comparative en agroalimentaire

En 2024, les partenaires ont officialisé le Centre d’analyse comparative en agroalimentaire, hébergé à l’Institut canadien des politiques agroalimentaires. Le rôle du Centre consistera à améliorer et à publier la prochaine version de l’Indice, ce qui représente un virage d’un projet pilote à une approche plus soutenue et à long terme. Le Centre s’est engagé à mener à bien un plan initial de quatre ans, approuvé par les partenaires, pour faire progresser la mission de l’Indice.

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Frozen foodWind
Défis et possibilités

L’établissement de cet indice est un impératif aussi urgent que mobilisateur.

Le secteur agroalimentaire mondial n’est pas considéré comme durable, sain ni inclusif. Et ce constat appelle d’urgence à un profond changement des systèmes alimentaires de la planète.

Dans ce contexte, il est essentiel de comparer les pratiques agroalimentaires afin d’affirmer notre présence et notre caractère compétitif sur la scène mondiale.

Déjà, de nombreux pays s’organisent pour relever ce défi et positionner leur système alimentaire comme le plus durable d’entre tous.

Il est essentiel de disposer d'une image intégrée des qualifications en matière de durabilité. De meilleures données et perspectives sur la durabilité peuvent révéler les progrès accomplis à l’égard des grandes priorités du marché et inspirer confiance envers les prochaines actions du Canada.

Des preuves de durabilité peuvent aussi jouer en faveur du pays. L’agriculture canadienne peut se targuer d’avoir l’une des empreintes environnementales les plus faibles de la planète et d’arriver en tête au chapitre de la salubrité des aliments. De plus, un certain nombre de producteurs de denrées de base et d’entreprises alimentaires canadiens sont à l’avant-garde du changement. Et leurs actions sont de calibre mondial. Fort de sa réputation enviable dans les sphères de l’agronomie, de la salubrité des aliments, de la santé animale et de la saine gouvernance, le Canada est bien placé pour tirer parti de ce leadership.

Pour mieux comprendre la nécessité d’un indice, consultez le rapport d’analyse de rentabilité de juin 2021 et le partie 1 du rapport final de mai 2022, et le Rapport final de mai 2023 – Partie 1 : Ce qui a été accompli.

« Le Canada est un chef de file mondial dans le domaine de l’agroalimentaire. Nous produisons et transformons des aliments parmi les plus sûrs, nutritifs et fiables au monde. Les mesures basées sur les résultats et l’analyse comparative permettront de renforcer les revendications de notre marque dans le monde entier. L’utilisation de données dans l’élaboration de ces critères de référence est une composante essentielle et ce travail souligne la valeur exponentielle des données agroalimentaires. »

Ray Bouchard
Président du conseil d’administration, Enterprise Machine Intelligence & Learning Initiative (Manitoba) 

« Les données et les mesures jouent un rôle important dans le suivi et l’amélioration des mesures environnementales dans le secteur agricole et peuvent contribuer à renforcer la réputation du Canada en tant que chef de file alimentaire fiable, sûr et durable. En mettant en évidence ces avantages environnementaux, sociaux et économiques, l’indice national rendra le Canada plus concurrentiel, plus solvable, plus novateur et plus réactif sur la scène nationale et internationale. »

Steven R. Webb
Président-directeur général, Global Institute for Food Security

« Les producteurs de fruits et légumes du Canada sont fiers de fournir des aliments sains et nutritifs aux familles du pays et du monde entier. Bien qu’ils aient toujours adopté des pratiques durables, l’analyse comparative de leurs réussites au moyen d’un indice national leur permettra de mieux se positionner pour offrir les produits de haute qualité auxquels les consommateurs s’attendent. » 

Quinton Woods
Vice-président du groupe de travail sur l'énergie, l'environnement et le changement climatique, Conseil canadien de l'horticulture
Proposition de valeur

Les producteurs, les entreprises et la société canadienne ont tous grand besoin d’un secteur agroalimentaire porteur de valeur.

L’Indice national doit être générateur de valeur pour :
1. Asseoir l’image de marque du secteur agroalimentaire

Montrer aux consommateurs que les produits d’ici sont sans danger, issus de pratiques durables et respectueux de l’environnement. Souligner les progrès sociaux et environnementaux pour renforcer la confiance.

2. Améliorer la compétitivité

Valider les allégations de durabilité afin de différencier les aliments canadiens et de créer de nouveaux débouchés sur le marché national et mondial.

3. Renforcer le positionnement commercial

Faire la preuve de notre engagement en matière de durabilité afin de gagner et de protéger des parts de marché et ainsi de remporter du succès sur les marchés intérieurs et d’exportation.

4. Satisfaire aux exigences mondiales

L’harmonisation générale avec les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies et d’autres objectifs mondiaux et les exigences en matière de production de rapports sur la chaîne d’approvisionnement améliore la transparence.

5. Susciter l’intérêt des investisseurs

Rassurer les investisseurs quant à la résilience de la production alimentaire canadienne – un impératif croissant alors que les changements climatiques et autres risques sont scrutés de près.

6. Favoriser un leadership plus réfléchi

Mener une analyse comparative de la durabilité pour exprimer de manière plus crédible les intérêts nationaux du Canada dans les échanges mondiaux concernant la réforme des systèmes alimentaires.

7. Orienter la prise de décisions

Déterminer de meilleurs indicateurs offrant un nouvel éclairage afin d’orienter les décisions politiques, les stratégies agroalimentaires et les priorités de recherche et développement, et ainsi mieux positionner le secteur d’activité pour l’avenir.

Pour mieux comprendre la nécessité d’un indice, consultez le rapport d’analyse de rentabilité de juin 2021 et le partie 1 du rapport final de mai 2022 et le Rapport final de mai 2023 – Partie 1 : Ce qui a été accompli.

Blue Berries
Beef Cows
Health and Safety
Soil
Grocery cart
Graphiques et visuels

Les quatre piliers de durabilité de l’Indice.


Ce qu’est l’Indice national :

  • Renvoie à des objectifs mondiaux (ODD des Nations Unies)
  • S’inscrit dans le contexte canadien
  • Est éclairé par des facteurs ESG (environnementaux, sociaux, de gouvernance) axés sur les investisseurs
  • Pertinent à l’échelle mondiale
  • Précède toute concurrence
  • Découle d’un travail collaboratif
  • Est axé sur les résultats
  • Et au fil du temps, avec de meilleures données chronologiques en main, une valeur de référence relative pour le rendement intérieur


Ce que n’est pas l’Indice national :

  • Il n’est pas normatif (c.-à-d. qu’il ne dit pas aux producteurs ou aux entreprises ce qu’ils doivent mesurer)
  • Il n’est pas comparatif (par rapport à d’autres pays)
  • Il ne cote pas les producteurs, les entreprises ou le Canada
  • Il ne mesure pas les choix alimentaires ou les habitudes alimentaires des consommateurs

Pour en savoir plus, consultez le rapport d’analyse de rentabilité de juin 2021 et le rapport d’analyse comparative de janvier-février 2021 et le partie 1 du rapport final de mai 2022 et le Rapport final de mai 2023 – Partie 1 : Ce qui a été accompli.

Impératif mondial


Prémisse : Le secteur agroalimentaire mondial n’est pas considéré comme durable, sain ni inclusif, et ce constat appelle d’urgence à un profond changement.

Objectifs mondiaux

Objectifs de développement durable 2030
Objectifs mondiaux en matière
de biodiversité 2030
Paris 2021
Accord de Paris : Objectifs de réduction des GES 2030
UNCC
Accord de Paris : « Objectif zéro » 2050

Quatre transformations à opérer

1.
Commerce, accès aux marchés et nouvelles règles dictées par des critères de durabilité.
2.
Pays, entreprises et secteurs d’activité rivalisant à coups d’allégations et se disputant la palme de la durabilité.
3.
Analyses comparatives qui s’intensifient et gagnent du terrain avec la montée en importance des fiches d’évaluation mondiales.
4.
Évaluations et déclarations de l’importance des nouveaux facteurs ESG* par des entreprises (ou des fournisseurs) poussées par les investisseurs et les marchés de capitaux (ce qui deviendra une exigence pour les sociétés cotées en bourse à l’échelle mondiale)

* ESG : critères environnementaux, sociaux et de gouvernance

L’occasion pour le Canada

Canada Flag

Le Canada a une formidable occasion de présenter son engagement en matière de durabilité alimentaire à un marché de plus en plus exigeant… mais nous devons accélérer la réponse.

« L’occasion d’être le chef de file mondial en matière d’alimentation sûre et durable est une occasion que le Canada devrait saisir avec enthousiasme. Nous sommes particulièrement bien équipés pour le faire, non seulement en raison de nos abondantes ressources naturelles, mais aussi de nos ressources humaines, qui se reflètent dans l’éducation et la recherche. Ce projet, qui vise à établir un cadre national pour les objectifs de durabilité dans l’alimentation, est une étape importante pour réaliser la grande vision du leadership agroalimentaire du Canada. »

Evan Fraser
Ph.D., directeur, Arrell Food Institute, Université de Guelph 

« L’atout du Canada en matière d’objectifs de durabilité agroalimentaire réside dans les millions d’acres de prairies, de pâturages et de foins cultivés, de forêts, de haies, de zones humides, de lacs et de cours d’eau qui se trouvent sur nos terres agricoles et qui servent d’habitat à plusieurs milliers d’espèces sauvages, des minuscules pollinisateurs aux oiseaux et aux grands mammifères. La gestion de ces terres par les producteurs – et le fait de la démontrer – devrait faire partie de notre histoire. »

Carolyn Callaghan
Biologiste principale de la conservation de la faune terrestre, Fédération canadienne de la faune

« Les événements récents, ainsi que la mondialisation de l’approvisionnement alimentaire, soulignent la nécessité de démontrer la durabilité des aliments que nous produisons. La possibilité de le faire au moyen d’un indice national est fondamentale pour le succès continu du secteur. »

Ron Lemaire
Président, Association canadienne de la distribution de fruits et légumes 
Programme de recherche

Faire évoluer l’Indice national de rendement agroalimentaire afin d’en accroître la crédibilité et la pertinence.

Phase 1
2020
  • Affirmer le besoin d’un indice
  • Élaborer un plan d’action : portée et modèle de gouvernance
  • Susciter un élan national et obtenir une visibilité internationale
Phase 2
2021-2022
  • Préciser les sous-indicateurs et les aspects opérationnels
  • Préparer de la documentation sur l’Indice et l’effet sur les politiques
  • Accélérer notre lancée
Phase 3
2022-2023
  • Mettre en branle le projet-pilote (Indice 1.0)
  • Alimenter les indicateurs et les paramètres de l’Indice avec des données
  • Décider où héberger l’Indice et le modèle de gouvernance pour faire avancer ce travail
Phase 4
2023–2027
  • Inaugurer le Centre d’analyse comparative en agroalimentaire*
  • Chercher de nouvelles données améliorées ainsi qu’élaborer de nouveaux processus de collecte de données pour bonifier l’Indice, version 2.0.
  • Apprendre de la mise en application de l’Indice et le bonifier
  • Faire participer davantage d’intervenants et orienter les discussions sur la durabilité

Foire aux questions (FAQ)

Voir aussi « Description de l’indice en 20 questions et réponses essentielles » dans le rapport final de mai 2022, partie 1.
1. Ma ferme, mon entreprise ou mon secteur d’activité recueille déjà des données sur la durabilité. À quoi sert donc l’Indice?
Bien que de nombreux joueurs assurent déjà un suivi de leur rendement individuel en matière de durabilité (ou de certains aspects de celle-ci), il est impératif de dresser un bilan de la situation à l’échelle nationale. Pour affirmer notre présence et notre caractère compétitif sur la scène mondiale, il est de plus en plus nécessaire de situer nos pratiques agroalimentaires nationales par rapport aux priorités environnementales, sociales et sanitaires. Pourtant, le Canada n’a toujours pas de vue d’ensemble de son engagement en matière de durabilité, de la ferme jusqu’aux commerces de détail. Il a besoin de ce bilan pour atteindre les objectifs de développement durable établis mondialement et faire face, entre autres enjeux, à la double crise que représentent les changements climatiques et la perte de biodiversité. De plus en plus, les consommateurs, les organismes de réglementation et d’autres acteurs exigent de telles garanties.

Conjointement aux mesures adoptées par des entreprises individuelles ou par des secteurs d’activité entiers, l’Indice peut favoriser l’accès aux marchés, différencier la proposition de valeur du Canada en matière de durabilité et asseoir la légitimité de ses allégations agroalimentaires. Il peut également illustrer les progrès notables réalisés sur les plans environnemental et socioéconomique par le système alimentaire canadien dans son ensemble.
2. À qui l’Indice est-il destiné
L’Indice est conçu à l’intention du secteur agroalimentaire canadien. Des éleveurs aux détaillants (dont les restaurateurs, les épiciers et les exploitants de services alimentaires), tous les acteurs du marché peuvent s’y fier pour situer leur segment sur le plan de la durabilité. L’Indice constitue en outre un point de référence pour le système alimentaire étendu, qui englobe les autorités gouvernementales, les institutions financières, la société civile, les milieux de la recherche et des universités ainsi que d’autres domaines et fournisseurs connexes qui ont un rôle à jouer dans la stratégie sectorielle en matière de durabilité. Enfin, les consommateurs peuvent aussi consulter cet indice pour évaluer la durabilité du secteur d’activité dans son ensemble.
3. Qui « régit » l’Indice et détermine ce qu’il mesure?
Bien qu’il ait été conçu à l’intention du secteur agroalimentaire, l’Indice est élaboré dans un esprit de collaboration et avant qu’il n’y ait concurrence, dans l’intérêt de tous les acteurs du système alimentaire. Sa crédibilité et son succès dépendent de l’établissement d’un processus de gouvernance solide.

À la phase 3, les partenaires ont publié une structure de gouvernance pour faire avancer les travaux: Rapport final de mai 2023 – Partie 4 : Le Centre d’analyse comparative en agroalimentaire.

Le Centre d’analyse comparative en agroalimentaire est hébergé à l’Institut canadien des politiques agroalimentaires. Le Centre fonctionnera selon une structure de gouvernance inclusive élaborée par les partenaires. La prise de décisions est fondée sur les commentaires et les conseils des partenaires.
4. Qui paiera pour l’Indice national?
Dès le début, les coûts des travaux ont été partagés entre les partenaires, y compris les organisations et les entreprises de producteurs et de l’industrie, les organismes environnementaux, les universités, les gouvernements, les organismes d’innovation et de technologie, les institutions financières, entre autres. Davantage de ressources étaient nécessaires à mesure que les travaux évoluaient. La phase 2C (2021-2022) a été financée en grande partie par Protein Industries Canada, la supergrappe fédérale, avec des contributions de l’industrie et du secteur public. La phase 3 a reçu un financement important d’Agriculture et Agroalimentaire Canada et d’autres contributions des secteurs public et privé. En 2024, des fonds ont été obtenus pour lancer la prochaine phase des travaux avec l’aide financière de divers partenaires et d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (voir la section de remerciements des investisseurs). Depuis 2020, les partenaires ont également consacré des contributions en nature considérables au projet.
5. Quel est le lien entre l’Indice national et l’Initiative de durabilité agroalimentaire canadienne (IDAC)?
L’Indice national et l’IDAC se complètent l’un l’autre. D’un côté, l’Indice national fournit une vue d’ensemble du rendement du secteur agroalimentaire canadien en matière de durabilité. De l’autre côté, l’IDAC examine les moyens permettant aux producteurs de respecter les exigences de durabilité du marché avec efficacité. L’IDAC est une plateforme porteuse qui, à terme, pourrait regrouper des données pertinentes et consolidées afin d’enrichir l’analyse comparative liée à l’Indice.
6. M’informera-t-on des données relatives à la durabilité qui doivent être recueillies et divulguées? L’Indice recueillera-t-il des données sur ma ferme ou mon entreprise?
Non. L’Indice national ne vise pas à mesurer le rendement individuel des exploitations et des entreprises. Il ne présentera pas non plus de données à ce sujet. L’Indice national s’appuiera sur des méthodes de collecte de statistiques existantes, par exemple celles de Statistique Canada (un membre du partenariat), afin d’enrichir des valeurs de référence consolidées ou d’envergure nationale. Ce projet explore également la meilleure façon de compiler les statistiques recueillies, ou qui pourraient l’être à l’avenir, par initiatives sectorielles, par industrie, par province ou autre. Pour en savoir plus sur le processus d’approvisionnement en données, consultez le Rapport final de mai 2023 – Partie 4 : Le Centre d’analyse comparative en agroalimentaire.
7. Puis-je obtenir le détail des indicateurs de rendement? J’aimerais comparer le rendement de mon secteur d’activité ou de ma province aux données nationales?
Pour commencer, notre priorité est de dégager une vue d’ensemble de la durabilité agroalimentaire à l’échelle du pays. Il pourrait cependant être utile de procéder plus tard à une segmentation des données. De plus, l’utilisation de données nouvelles et meilleures permettra de produire des rapports sur les séries chronologiques, ce qui permettra d’évaluer le changement et de constituer des valeurs de référence plus pertinentes. Cette question fera l’objet d’un examen plus poussé à un stade ultérieur du processus.
8. Un indice élaboré par l’industrie ne risque-t-il pas de se cantonner aux aspects positifs?
Il est vrai que l’Indice a pour but de mesurer et de démontrer le leadership canadien et les points à améliorer au chapitre de la durabilité. Par ailleurs, agir en leader comprend la reconnaissance de ses lacunes et de faire preuve de transparence quant à la nature réelle des progrès réalisés à l’échelle des quatre piliers de durabilité : l’environnement, la santé et la salubrité des aliments, l’économie et le bien-être de la société. Cette attitude reflète le principe d’amélioration continue qui règne depuis longtemps dans l’industrie.
9. Que fera-t-on pour éviter
l’« écoblanchiment »?
Il est très important pour la coalition des partenaires de faire preuve de franchise au sujet de la structure et des résultats de l’Indice. Les partenaires ont sollicité la rétroaction d’universitaires canadiens et d’organisations mondiales au moyen d’examens externes sur les indicateurs provisoires (à la phase 2C, 2021‑2022). Leurs conseils ont été bien accueillis, et des modifications ont été apportées au texte à ce moment‑là (bien que leurs commentaires ne devraient pas nécessairement signifier qu’ils appuient l’Indice). Leur rétroaction a également conseillé aux partenaires de présenter les résultats de l’Indice sur un ton équilibré. La coalition de partenaires a tenu compte des conseils et a pris la décision de garder les paramètres du projet pilote (c.‑à‑d. le Rapport final de mai 2023 – Partie 2) largement axés sur les mesures. Les partenaires ont également estimé que certaines interprétations pourraient être utiles et ont publié séparément plusieurs courts articles sur des résultats sélectionnés; voir le Rapport final de mai 2023 – Partie 3 : Sept articles sur les résultats de l’Indice.

Apprenez-en plus sur les examens externes de la phase 2C présenté dans le Rapport final de mai 2022.
10. Le choix des mesures reflétera-t-il un biais de l’industrie?
Il appartient aux lecteurs de décider de la crédibilité de l’Indice. Toutefois, le choix des mesures a été fait dans le cadre d’un processus de mobilisation et de rétroaction au sein des diverses coalitions de partenaires. Des décisions ont été prises pour définir la portée de l’Indice. Par exemple, l’Indice ne mesure pas les choix et comportements alimentaires des consommateurs, ce qui va bien au-delà des considérations de durabilité du secteur. Bien que l’Indice national mesure la durabilité dans quatre domaines et plus de 130 paramètres, les partenaires reconnaissent qu’il y a des limites à cet Indice, et qu’il est impossible de mesurer tous les aspects de la durabilité. Le choix des mesures reflète ce qui est considéré comme matériel, en fonction des données scientifiques disponibles. Toutefois, les données fondées sur la pratique sont utilisées lorsqu’il n’existe pas de données probantes appropriées.  

Les limites des données, un défi auquel sont confrontées toutes les initiatives d’analyse comparative à travers le monde, offrent une occasion d’amélioration continue de ce projet pilote de l’Indice.  

Apprenez-en plus sur les paramètres, y compris les lacunes et les limites des données, dans le Rapport final de mai 2023 – Partie 2 : Projet pilote de l’Indice : Indicateurs et mesures. Voir également le plan visant à faire évoluer l’Indice dans le Rapport final de mai 2023 – Partie 4 : Le Centre d’analyse comparative en agroalimentaire.
11. Pourquoi ne pas tout simplement reprendre un indice existant?
Bien que divers indices mesurent la durabilité agroalimentaire dans le monde, l’Indice national de rendement agroalimentaire est axé sur des mesures pertinentes et importantes pour le secteur agroalimentaire canadien. Cela dit, chacun des 20 indicateurs de ce projet pilote de l’Indice comprend une analyse de la façon dont les paramètres canadiens s’harmonisent ou non avec plusieurs des principaux indices et normes mondiaux.  

Apprenez-en plus sur les différences entre les autres initiatives mondiales et l’Indice dans les commentaires du contexte mondial sous chaque indicateur dans le Rapport final de mai 2023 – Partie 2 : Projet pilote de l’Indice :  Indicateurs et mesures.  

Plus important encore, le processus d’élaboration de l’Indice canadien (par opposition à l’adoption d’un plan mondial) a été essentiel pour favoriser l’harmonisation autour de la nécessité de définir et de mesurer la durabilité au Canada. Le processus était tout aussi important et valable que le résultat, et l’on ne saurait trop insister là-dessus. Un esprit de collaboration a été nourri au sein d’un groupe très diversifié de partenaires – une coalition sans précédent – qui ont choisi chaque mesure et évalué les mérites et les limites de ce qu’il faut mesurer et de la façon de le faire. Au cours du processus, les partenaires ont également cerné les lacunes dans les données, un résultat clé. L’évolution de l’Indice nécessitera de déterminer ce qui doit être mieux mesuré à l’avenir. De plus, de nombreux partenaires ont commencé à utiliser l’Indice – même avant le lancement du projet pilote – pour expliquer comment ils le déploieront. Cela démontre encore une fois l’importance de cette initiative ascendante pour faire progresser un indice conçu au Canada.  

Voir les témoignages des partenaires. Découvrez comment certains travaux de projet de la phase 3 ont fait progresser l’Indice à la section F du Rapport final de mai 2023 – Partie 1 : Ce qui a été accompli : Résumé.

Remerciements des investisseurs

Pour la phase 4 (juin 2023 – mars 2027)

Programme Agri-assurance – Volet associations nationales de l’industrie

Pour la phase 3 (mai 2022 – mai 2023)

Programme de renforcement des capacités de Protein Industries Canada, phase 2C de la création de l’Indice national (octobre 2021-mai 2022).

Nous tenons à remercier tous nos partenaires pour le soutien financier ou autre accordé depuis 2020 à chacune des phases de création de l’Indice national.

Envie d’en apprendre davantage ou de devenir partenaire?